Acrobaties et chasse aux "lunettes" dans les canalettes !
Mon emploi du temps et la météo ne m'ayant pas permis de faire de randonnée méritant de vous être relatée, chères lectrices et chers lecteurs (je tiens à votre fidélité) je vous poste une passionnante aventure tirée de mes archives. C'était une époque où mes petits enfants étaient encore réellement "petits" ! Alors que bientôt ce sera moi le petit ! Mais pas de nostalgie ! Allez on y va.....
C’est nous, Emilie et Romain, qui accompagnés de notre famille ainsi que de Carla et Tom et leurs «grands-géniteurs », Gibus et Marie, partons explorer les Canalettes, failles creusées par l'érosion dans le pateau du Larzac, que papi et son inséparable copain ont déjà maintes fois explorées. Selon leurs dires c'est un endroit qui plairait à Indiana Jones et vous comprendrez donc que nous sommes impatients, mais aussi un peu anxieux de partir à sa découverte. Car les fans d’Indiana Jones savent que les endroits qu’il affectionne ne sont pas du genre «maison de retraite» et sont infestés de serpents et recèlent de redoutables pièges. Mais bon, on sait que nos grands-parents tiennent à nous malgré les bêtises que l'on fait parfois ! Alors alea jacta est !
Au premier abord, le site ne nous déçoit pas, car les canalettes sont d’étroits canyons qui s’enfoncent dans la terre, recouverts d’une végétation quasi tropicale, où l’on craint de voir des migales ou des anacondas vous tomber dessus. Mais apparemment, malgré le réchauffement climatique en cours, ce genre de bestioles n’est pas encore arrivé jusque là !
Nous partons à la découverte d’une première canalette pas vraiment sereins bien que l’ami Gibus marche d’un pas assuré. Nous lui collons aux basques car nous n’aimerions pas nous retrouver seuls en un endroit pareil !
Ceux qui ont des préjugés à l’égard de nous les filles et qui s’imaginent que l’on grimpe sur les chaises quand on voit une souris ou que l’on a peur du noir, peuvent en prendre de la graine, car c’est sans sourciller que Carla et moi Emilie, nous enfonçons dans des failles où l’on ne voit pas à plus d’un mètre sans savoir où elles mènent. Bon il est vrai que les garçons sont devant, mais quand même !
A un moment nous sursautons car nous entendons un grondement terrible ! L'arche qui marque l'entrée de l'une des canalettes est en train de s’effondrer et nous ne sommes pas trop de quatre pour la soutenir. Bon, nous prévenons les ligues de protection de l’enfance que c’est une blague et qu’ils ne viennent pas embêter nos géniteurs pour maltraitance ! On ne sait jamais !
Les canalettes sont un endroit où être de petite taille peut être un avantage….
Mais ce n’est pas toujours le cas, car d’avoir de grandes jambes et de grands bras est, à d’autres endroits, très appréciable.
Mais avoir de grandes jambes et de grands bras ne suffit pas si l'on manque d'expertise et, au cas présent, il faut avouer que seul l’ami Gibus est capable d’emprunter ce passage.
Pour ma part je dois utiliser une méthode moins honorable qui est de passer sous l'obstacle en rampant dans un trou à rat. Heureusement que l’on nous accorde les circonstances atténuantes pour ce qui est des salissures faites à nos vêtements.
Nous avons accompli tous ces efforts pour tomber sur une impasse, mais peu importe car la visite était «super fun» comme disent les coca-coliens.
Pas du tout découragés, bien au contraire, nous décidons d’aller explorer une autre canalette jugée encore plus sportive par Gibus et papi, et ça doit donc être quelque chose! Déjà pour y accéder, il faut y descendre à l’aide d’une corde que Gibus a pris la précaution d’emmener.
Nous vous faisons grâce des escalades et «rampages» auxquels nous devons procéder pour parvenir au bout de la canalette pour se concentrer sur le morceau de bravoure qui est de passer le long de l’une des faces internes de la canalette en surplomb d’un gouffre. Heureusement Gibus est un expert en la matière qui nous harnache et nous assiste pour passer l’obstacle. Le premier à se lancer est Tom qui a des gènes de haut-savoyard.
Puis vient le tour de Romain qui se débrouille pas mal pour un petit parisien
Puis celui d’Emilie qui fait preuve de beaucoup de bravoure dans cette aventure. Chapeau ma soeurette !
Carla ferme la marche sans avoir besoin d’assistance, étant déjà une grimpeuse émérite !
Après ces émotions c’est d’une faim de loup que nos dévorons le pique-nique. Carla me fait des compliments sur la façon dont moi le petit parisien j’ai fait face aux épreuves et j’avoue que malgré mon jeune âge je ne suis pas insensible aux compliments de cette jolie jeune fille !
Nos "grands ascendants" (au sens propre et figuré) ont besoin d’une sieste pour récupérer, mais on ne va pas se moquer d’eux car sans eux on ne visiterait pas des endroits aussi idylliques !
L’après midi nous parcourons la zone aux alentours pour, soi-disant, récupérer les lunettes de soleil que papi aurait perdues lors de sa dernière visite. Gibus monte sur un promontoire pour voir s’il les aperçoit, mais sans succès .
Nous finissons par les trouver, mais il ne s’agit en fait que d’une mauvaise blague de papi (une de plus !) car les lunettes en question sont le nom donné à un rocher percé de deux trous par l’érosion. Fourbus mais ravis de cette journée aventureuse, nous rentrons au bercail sains et saufs! Indiana Jones peut être fier de nous !
*****
Pour être informé(e) des nouvelles publications
inscrivez vous à la newsletter
******
Je vous invite à aller également sur mon blog musical
pour y écouter ma dernière chanson
(Cliquez sur le nom des blogs pour y accéder)
Texte Ulysse & Photos Sébastien, Gibus et Ulysse
A découvrir aussi
- Bonjour !
- Avec les petits loups à l’assaut de l’Hortus
- Rencontre franco-belge sur les chemins de l’Ardèche