Gravement atteint, je suis, de paréidolie !
Je vous rassure tout de suite, la paréidolie n’est pas une maladie honteuse et n’est pas non plus contagieuse. Au demeurant, ce n’est même pas une maladie, c’est juste une prédisposition de l’esprit! Ce mot nous vient du grec para : «à côté de» et eidôlon «apparence, forme». C’est une illusion de notre cerveau qui donne du sens là où il n’y en a pas vraiment, une perception optique nous permettant de trouver des formes familières dans notre environnement. Notre capacité à identifier rapidement des formes connues (visages notamment) est liée au fait que l’homme est un animal social dont les interactions sont fondées sur la reconnaissance des visages et des différentes expressions exprimées par les visages. Cette faculté permet à l’homme de favoriser sa survie en repérant un potentiel danger. Nous allons donc faire un exercice ensemble et tester si vous avez cette prédisposition. Sur cette première photo, il n’y a pas vraiment de danger vu que l’on est face à un jeune mouton qui manifestement ne passera pas l’hiver!
Par contre, en passant près de ce monstre, j’ai eu la frayeur de ma vie. Mais comme il est dur d’oreille et myope comme une taupe il ne m’a pas repéré !
Rien à craindre, en revanche, de ce diplodocus malgré sa taille impressionnante car c’est un herbivore !
Soyons discrets pour ne pas contrarier cette femelle d’aigle royal en train de couver.
Même quand on a un coeur de pierre on peut fougueusement s’embrasser!
Ne craignez rien de ce ptérodactyle qui est plutôt amateur de poissons!
Par quel étrange concours de circonstances le cheval de Troie s’est-il retrouvé dans les montagnes de l’Hérault ?
Cet ours regarde piteusement s’enfuir les mouflons qu’il poursuivait !
J’ai vainement tenté de consoler Atlas qui, de fatigue, a laissé tomber le globe qu’il portait sur ses épaules !
La terrible sécheresse qui règne dans les Pyrénées Orientales prive de baignade cette pauvre otarie
Ainsi que cette murène en train de suffoquer !
Ce vieux loup de mer contemple avec nostalgie la mer sur laquelle il a longtemps navigué
Si vous êtes un ami des arbres vous n’avez rien à craindre de Sylvebarbe roi des Ents
Ni de cet autre roi qui règne sur le cirque dolomitique de Mourèze
Quant à ce chef sioux, il fumera volontiers le calumet de la paix avec vous.
Cela fait bien longtemps que cette vielle tortue ne lance plus de défi aux lièvres du voisinage.
Ce vieux berger aveyronnais, à l’air renfrogné, partagera toutefois son aligot-saucisse avec vous si vous lui offrez un coup de rouge !
Pendant que nous dégusterons l'aligot, son chien montera vaillamment la garde.
Vous amadouerez facilement ce gros nounours en lui offrant un pot de miel!
Par contre, si vous êtes encore dans la fleur de l’âge, méfiez vous de cette panthère noire qui adore la chair fraîche. Pour ma part je ne risque rien !
J’ai plus à craindre de ce vautour qui se régale de vieilles carnes et de charognes !
Ici, deux lions se battent pour une femelle qui, maligne, en a profité pour se carapater!
En balade sur le Larzac, nous croisons cette pauvre vieille qui ploie sous le poids de son fardeau. Mais fière elle refuse notre aide.
Un peu plus loin, un spectacle attendrissant nous attend, une mère qui câline son nourrisson
Le sphinx du Caroux, contrairement à celui de Thèbe, ne dévore pas les voyageurs et ne vous posera pas d’énigme si vous passez près de lui.
King Kong a aussi trouvé refuge en ce massif où il peut, à loisir, contempler la Méditerranée
Et vous n’avez rien à craindre de sa part, car, comme vous pouvez le voir, Romain, mon petit fils, lui grimpe sur le crâne sans qu’il en prenne ombrage !
Ceux qui n'ont plus rien à craindre non plus sont les trois petits cochons car le loup qui les pourchassait a cramé dans leur cheminée ! Pauvre loup !
Je vous invite à écouter ma chanson
Mes amours vont....
Sur mon blog Canta-laVida
(lien dans la barre de titre)
TEXTE & PHOTOS ULYSSE
A découvrir aussi
- Un grand calamar m'a dit.....
- Pour 2019 je vous souhaite.....
- Conte de Noël : Le Permis pour le paradis…