A la découverte de la Drôme provençale : Les hautes Baronnies

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A la découverte de la Drôme provençale : Les hautes Baronnies

Pour notre dernière journée en Drôme provençale, nous partons à la découverte des Hautes Baronnies et faisons une première étape dans le village de Brantes perché sur les contreforts de la montagne de Geine (1265m) qui fait face au Mont Ventoux (1909m).

Grâce à l'action d'un groupe d'habitantes, ce village a été restauré avec le respect de l'authenticité et des traditions. Nous ne sommes pas dans un musée comme le sont devenus hélas certains villages traditionnels, mais dans un lieu de vie pétri d'histoire où l'architecture et les pierres s'intègrent parfaitement au milieu naturel.

Ses habitants perpétuent l'artisanat traditionnel comme les santons, la faïence, la céramique et la ferronnerie d'art.

Chaque habitation est un hâvre de paix où l'on effectuerait bien un séjour pour y recharger ses batteries en se repaissant de la beauté et de la sérénité environnantes.

Un sentier botanique en fait le tour qui passe par un vieux pont roman du XIIIème siècle qui enjambe le Toulourenc. Il permet de découvrir les propriétés et les usages des plantes médicinales du Ventoux nord.

Ce village isolé est préservé du vandalisme urbain qui sévit un peu partout en France. Il est vrai que les cons vivent en bandes et n'aiment pas les lieux isolés.

Il offre de surcroît une vue somptueuse sur le mont Ventoux que l'on découvre ce matin sans son habituel chapeau de nuages.

La pierraille qui recouvre son sommet donne l'illusion, quand on l'aperçoit de loin, qu'il est recouvert en permanence de neige. C'est un peu le Kilimandjaro du sud de la France !

Puis nous empruntons la magnifique route des impressionnantes gorges du Toulourenc où malheureusement il est impossible de s'arrêter pour prendre des photos et grimpons au col d'Aulan (845m) d'où l'on jouit d'un superbe panorama sur les Baronnies.

Nous enchaînons avec la montée du col de Perty (1302m) et nous retrouvons au coeur d'un reposant paysage de moyenne montagne, colonisé par de sombres pinèdes.

Nous faisons une halte au pittoresque village d'Orpierre niché au pied d'un cirque de falaises prisées des grimpeurs.

Si vous voulez passer un couple d'heures au paradis, allez déjeuner au Portail où la gentillesse de l'accueil se marrie à une gastronomie simple et goûteuse.

Après cette halte gastronomique il vaut mieux renoncer à l'idée de grimper ces impressionnantes falaises qui dominent le village.

Nous revenons un peu sur nos pas pour franchir le col Saint Jean (1158m) où l'on découvre dans le lointain les montagnes du Vercors encore enneigées. Le ciel commence à s'assombrir et l'orage menace.

Nous descendons le vallon de l'Anary hérissé de pitons rocheux sous la pluie ce qui nous contraint hélas à rester à l'abri de nos véhicules.

Ces étonnants pitons rocheux sont les témoins du renversement de couches calcaires, redressées à la verticale.

Nous passons en contrebas du village de Montbrun classé parmi les plus beaux villages de France mais le temps hélas nous manque pour le visiter.

La superbe D72 qui passe par le col des Aires nous offre un dernier et somptueux coup d'oeil au Ventoux, dernier majestueux spectacle de ce périple que je vous recommande de faire. Il est certain, si Vichnou nous prête vie, que nous reviendrons un jour dans cette magnifique région.

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Chères lectrices et lecteurs qui connaissez les talents de grimpeur de mon ami Gibus sachez que sa plume est aussi alerte que ses gambettes et je suis heureux de vous annoncer la publication de son premier roman " De l'eau aux sables" qui vous emmènera dans une aventure palpitante jusqu'au Sud marocain.