A la découverte de la Drôme provençale : Les Baronnies

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A la découverte de la Drôme provençale : Les Baronnies

En ce lumineux matin de juin, nous partons à la découverte des Baronnies, terre d'élection des plantes médicinales, des oliviers, des cerisiers, des abricotiers et du tilleul. Nous faisons une première halte dans le pittoresque village de Pierrelongue dont le principal et étonnant attrait est une église perchée sur un piton rocheux.

Elle a été édifiée par un curé à la fin du XIXème siècle en plein anticléricalisme sans doute pour prouver que la foi pouvait soulever des montagnes!

Puis nous nous rendons à Buis les Baronnies entourée de falaises appréciées des fans d'escalade.

C'est un grand bonheur d'arpenter les ruelles de la vieille ville pleine de couleurs et qui reprennent vie après cette sinistre période du Covid.

Tout est harmonieux et soigné dans ces villages provençaux et nos édiles de l'Hérault qui laissent impunément défigurer les leurs devraient en prendre de la graine !

Nous empruntons la route qui mène au col d'Ey et traverse de somptueux paysages déployant un fantastique camaïeu de verts.

On ne peut qu'être envoûté par ces paysages qui marrient harmonieusement les montagnes sauvages et boisées et les plateaux cultivés de façon respectueuse par les hommes à l'encontre de ces régions où l'agriculture industrielles intensive (Beauce, Bretagne et autres ) détruit la biodiversité et l'environnement.

Nous nous engageons sur une petite route qui mène vers Rochebrune niché au pied de l'Hubac (978m)

Quelques coquelicots, rescapés du printemps, apportent une notre vive à ce vallon paradisiaque.

Chaque maison du village est une merveille fleurie qui témoigne du haut degré de civilation des habitants de cette région.

Et les défunts du village n'ont pas besoin d'aller au ciel car ils reposent déjà au paradis !

Nous arrivons opportunément à l'heure du repas à Ste Jalle où nous faisons une halte au délicieux et fort agréable Bistrot des Lavandes dont la terrasse surplombe l'Eygues

Puis nous retraversons l'Eygues à Sahune pour grimper au vieux village perché sur la rive gauche.

Une végétation sauvage a envahi les ruines qui confère au lieu une ambiance très "romantique" agrémentée d'une vue somptueuse sur la vallée malgré le ciel un peu bouché, ce qui me fait regretter de ne pas avoir sur moi un tire bouchon !

La barre rocheuse qui surplombe le village de Sahune protège des vents du nord les champs d'oliviers qui s'étendent sur son flanc. L'huile de la région est très réputée et jouit d'une appellation contrôlée dite Huile de Nyons.

Une pancarte perchée sur le portail d'entrée du vieux village nous rappelle que ni les hommes ni les pierres n'échappent aux effets des heures qui passent.

Outre les oliviers c'est aussi le pays des cerisiers et des cueilleurs d'une cerisaie nous gratifient d'un cageot de trois kilogs de cerises pour dix euros ! Qui dit mieux!

En approchant de Rémuzat nous abordons une zone dominée par d'impresionnants pitons rocheux survolés par les vautours.

Puis nous attaquons le col de Soubeyrand où chaque virage nous offre une vue somptueuse.

Au col nous constatons, une fois de plus, l'intelligence et la haute culture des chasseurs gaulois qui s'amusent à tirer sur les panneaux de signalisation. La chasse est vraiment une noble tradition populaire !

Heureusement la vue au loin du Mont Ventoux derrière la barre rocheuse qui domine Buis les Baronnnies nous "lave" les yeux de la manifestation de la stupidité des nemrods gaulois.

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Chères lectrices et lecteurs qui connaissez les talents de grimpeur de mon ami Gibus sachez que sa plume est aussi alerte que ses gambettes et je suis heureux de vous annoncer la publication de son premier roman " De l'eau aux sables" qui vous emmènera dans une aventure palpitante jusqu'au Sud marocain.