Comme un petit coquelicot.....
Avec le confinement, nous sommes tous privés de sortie et le printemps affiche sa mugnificence sans que nous puissions en jouir. Or nous sommes en plein dans la saison des coquelicots, ces fleurs fragiles qui mettent le feu aux champs et aux coteaux. Je réédite donc un ancien article afin que vous ne manquiez pas l'une plus belles saisons de l'année.
Dans sa chanson "Comme un p'tit coquelicot" Mouloudji nous chante que "pour aimer les coquelicots faut être idiot". Il est vrai que parmi les fleurs elle apparaît un peu simplette avec sa robe rouge de soubrette et on la méprise souvent vu qu’elle traîne dans les champs. Notre mépris a d’ailleurs failli la faire disparaître, bombardée qu’elle était de pesticides et d’insecticides déversés sans retenue par ceux qui sont pourtant ses confrères: les paysans. Certains d’entre eux ont toutefois retrouvé la raison et leur font aujourd’hui un peu de place dans leurs champs.
Or, si on leur prête un peu d'attention les coquelicots apparaissent infiniment diversifiés. Pour s’en rendre compte il suffit de s’asseoir au bord d’un talus et de longuement les observer. La variété de leurs comportements ne manquera pas de vous stupéfier
Vous observerez ainsi le two-o'clock-licot, romantique en diable et qui passe son temps en tête à tête avec, selon sa préférence, une ou un de ses congénères.
Vous verrez aussi le baroque-licot aux manières un peu surannées
Si vous apercevez un coquelicot au comportement un peu louche, c’est un équivoque-licot
Si son comportement est déjanté, c’est un débloque-licot
Si le coquelicot semble prendre plaisir à jouer avec le vent, c’est un foc-licot
S’il danse de façon endiablée, c’est un rock-licot
S’il est frimeur, c'est un aristoc-liquot!
S’il se rit de la pluie, c’est un pébroque-licot
Si vous l’entendez se parler à lui même c’est un soliloque-licot
S’il jette ses pétales aux orties, c’est un défroque-licot
S’il est un brin railleur, c’est un moque-licot !
Et enfin, si vous avez de la chance, vous apercevrez peut être le cataploc-licot qui préfère habituellement les champs de course. Mais peut être en connaissez vous d’autres et je serais heureux que vous me les présentiez !
Pour conclure cette note voici deux poèmes en hommage à cette fleur, l'un de ma composition :
Ardents coquelicots,
Qui parsèment les champs,
Comme des gouttes de sang,
Tombées de quels oiseaux ?
Subtils coquelicots,
Vagabonds et rebelles,
Si fragiles et si frêles,
Qu'ils meurent sous nos ciseaux !
Et un autre posté par Monique, l'une de mes fidèles lectrices :
Ami des poètes il est vrai,
Fleur du printemps et de l'éveil,
A profusion jamais n'est trop,
Quand au printemps il déchiffonne,
Sa belle robe rouge coquelicot.
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Texte Ulysse/Photos Ulysse
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