Périple en Aveyron - 3 - l’église Notre dame des Mines de Combes
Bien que mécréant invétéré, je ne dédaigne pas visiter les églises, dont certaines sont des oeuvres d’art monumentales comme celle à laquelle je consacre ce nouvel article: l’église Notre Dame des Mines de Combes qui relève de la commune d’Aubin. Edifiée en 1949 avec une structure en béton parée de briques rouges, inscrite au patrimoine du XXème siècle, elle est un vibrant hommage au travail et au sacrifice des mineurs qui exploitèrent au péril de leur vie les mines de charbon de la région de Decazeville. C’est un véritable trésor méconnu et je vous invite, si vous en avez la possibilité, à aller la découvrir.
Dès l’entrée dans la nef, superbement éclairée par des vitraux réalisés par les moines bénédictins d’En Calcat (Tarn), on est saisi par les fresques en noir et blanc réalisées par Danièle Chauchard qui ornent les murs latéraux et illustrent les différentes étapes du chemin de Croix de Jésus. Elles conduisent le regard vers une émouvante scène de crucifixion ornant le choeur.
Cette scène est entourée de fresques illustrant les différentes facettes du travail des mineurs, oeuvres de Gabriel Genieis, grand prix de Rome et père de D. Chauchard. Leur style primitif souligne le dur labeur des mines.
Cette fresque représente le travail de creusement et d’étaiement des galeries
Ici l’on voit l’exploitation du filon de charbon
Sur celle ci on voit les mineurs remplir les wagonnets de charbon.
Dans une chapelle latérale on découvre cette étonnante et émouvante crèche de la nativité où Jésus repose dans un wagonnet de charbon au coeur d’une galerie de mine.
Cette statuette représente Notre dame des Mines tenant une lampe de mineur et assurant leur protection
Cette magnifique représentation de la Cène présente une particularité car Judas n’y figure pas !
On découvre ici l’une des fresques du chemin de croix
Et celle-ci, sans doute la plus émouvante, où Marie recueille le corps de son fils après la crucifixion.
Au dessus du porche d’entrée on découvre la scène du couronnement de la vierge par la Sainte Trinité
A gauche du porche, on voit une rare représentation de Joseph et de son fils Jésus dont la facture naïve la rend d’autant plus émouvante
A droite du porche, on découvre la statue de sainte Emilie de Rodat qui vécut au XIXème siècle et consacra sa vie au mon monde ouvrier et que l’on appelait l’institutrice des pauvres.
Après cette découverte étonnante, nous sommes rentrés à notre hôtel par les petites routes de façon «buissonnière» en admirant la beauté de la campagne aveyronnaise resplendissante malgré le ciel voilé.
Une fois encore je tiens à souligner l’harmonieuse façon qu’ont les aveyronnais d’occuper leur territoire!
A suivre ….
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